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«La décision a été prise démocratiquement !»

La démocratie, c’est permettre à chacun de s’exprimer, directement ou à travers des associations représentatives, après avoir eu toute l’information nécessaire en sa possession.
La stratégie de prévention des déchets et de développement fort du tri n’a pas fait partie des options présentées ni chiffrées par la CAN au moment du choix qui a aboutit à l’incinération. Moins de 700 personnes sur 100 000 habitants ont donné leur avis sur ce sujet avant le choix de l’incinérateur.


«L'incinération, c'est sans danger !»

Pourtant, des nombreuses études épidémiologiques ont mis en évidence une association significative entre la présence d’un incinérateur et la forte probabilité d'augmentation du nombre de cancers chez les riverains. Une étude de la Faculté de Besançon, publiée en 2003, observe que les habitants ont 2,3 fois plus de risque de développer un lymphome, selon qu’ils résident à proximité ou pas des émissions de l'incinérateur. Faisant suite à cette étude, le Comité de la Prévention et de la Précaution (CPP, organisme du ministère de l'écologie et du développement durable), dans son rapport, relatif aux risques des incinérateurs, publié fin janvier 2005, reconnaît «qu'il reste des incertitudes à lever», que «développer la recherche est indispensable afin de mieux connaître et comprendre les conséquences environnementales et sanitaires des rejets des incinérateurs» ou encore, entre autres, que «la réglementation actuelle sur les émissions doit être améliorée».
L'Invs (Institut national de veille sanitaire) et l'Afssa (Agence française de sécurité sanitaire des aliments) réalisent actuellement une vaste étude nationale pour mesurer l'impact des retombées sur les populations riveraines des UIOM (Usine d'Incinération d'Ordures Ménagères) : les résultats ne sont pas attendus avant 2006.
Seuls quelques «experts» et décideurs n'ont plus de doute et veulent nous faire accepter ces risques.


«La CAN est une des collectivités qui trient le mieux en France, il n’est pas possiblede faire mieux !»

La CAN est en dessous de la moyenne régionale pour la récupération des papiers, du verre et des plastiques. Certaines collectivités de Poitou-Charentes ont un taux de recyclage des verres et des plastiques 2 fois supérieur !
Le seul point sur lequel nous soyons très en avance, c’est la collecte et le compostage des déchets organiques, qui fait monter en flèche notre taux de recyclage.


«Qu’est ce qui nous garantit que les comportements citoyens de tri se traduiront effectivement par une fiscalité maîtrisée ?»

Il est dans l'intérêt de tous de récompenser les "bons" comportements citoyens. Quand chacun produit moins de déchets résiduels, c’est la collectivité qui y gagne ! Ainsi, à Montaigu comme à Dannemarie, la facture moyenne de traitement des déchets a diminué et demeure aujourd’hui largement inférieure à la nôtre. En Vendée, un cabinet indépendant a estimé le coût de traitement avec prévention et tri à 104 €la tonne contre 142 €avec l'incinération.